La « théorie positive de la monnaie » trouve ses racines dans les crises monétaires
des années 1920. Cette théorie a été parachevée dans les années 1940, suite aux crises
monétaires des années 1940 et ses précurseurs sont : Nogaro et Aftalion. Selon eux, le
change constitue la variable fondamentale des phénomènes monétaires, ce qui correspond
à une réfutation de la théorie quantitative de la monnaie et de la théorie de la parité du
pouvoir d'achat. Afin de mieux cerner les apports de la théorie positive de la monnaie,
notre article poursuivra deux objectifs. Il s'agira, dans un premier temps, de mettre en
exergue les différentes versions de la théorie positive de la monnaie. Puis, dans un second
temps, il sera question de faire un rapprochement entre théorie positive de la monnaie et
institutionnalisme monétaire.